Châtaigneraie, qui es-tu ?

mercredi 1er décembre 1999, par Le Bureau

Environnement

Avant tout, il est nécessaire de connaître quelques données de base sur cet espace boisé. Quelques caractéristiques et un bref aperçu historique faciliteront cette « prise de contact ».

Fiche technique

Situation : À l’Ouest de la commune, jouxtant Ceyrat, aux lieux-dits Lavaux et Matharet, derrière la clinique de la Châtaigneraie. Superficie : environ 6,8 ha (68 000 m2), soit 7 terrains de sport. Parcelles : presque 200. Propriétaires différents : environ 115. Commune : une vingtaine de parcelles pour près de 4 500 m2, soit 7 %. Boisements : principalement des châtaigniers, d’où son nom.

Signes particuliers

Diversité : sur une petite surface, le site offre une réelle diversité. Outre les châtaigniers, d’autres arbres sont présents. Des indices du passé : sur la partie supérieure, on observe les effets de l’abandon de parcelles anciennement jardinées. Quelques ceps de vigne jouxtent des fruitiers retournés à l’abandon au milieu d’une friche riche en fleurs. Autre pôle d’intérêt : une ancienne carrière de pouzzolane révèle l’épanchement de Gravenoire.

Origine de la forêt

Il est difficile de distinguer la vérité des rumeurs. On peut cependant avancer des éclaircissements. Cet espace devait dépendre de l’abbaye de femmes de Beaumont (pour le jardinage) avant de devenir un bien national pendant la Révolution. Ensuite, le terrain a été loti et morcelé. La fragmentation en petits lopins est plus ancienne qu’on ne le croit habituellement ainsi que le prouve le cadastre de 1830 (cf. plan). C’est au XIXe siècle que s’effectue le boisement en châtaigniers et l’on trouve parfois des traces de ce premier boisement (ex : rangées d’arbres bien alignés au-dessus du chemin qui part derrière la clinique). Peu à peu, l’entretien s’est relâché ; les arbres ont vieilli et périclité. Il n’empêche que cet espace est toujours resté cher au cœur des Beaumontois.