Crise de la Covid-19

Ce qui nous manque le plus : être ensemble

lundi 1er février 2021, par Le Bureau

SocialSanté

Cela fait désormais presque un an que nous vivons en France sous la menace de la COVID 19 et contraints par les différentes mesures de protection imposées pour lutter contre cette pandémie (gestes barrières, confinement total puis partiel, couvre-feux,...).

Cette crise sanitaire sans précédent à l’échelle planétaire depuis un siècle a modifié considérablement nos modes de vie, nos relations sociales.

Le deuxième confinement, qui a débuté en novembre 2020, a ainsi démontré de manière caricaturale - et aussi brutale- le vide d’une vie d’Homme réduite à son seul état de travailleur et consommateur.

L’arrêt de toutes les activités sportives et celles liées au monde de la culture n’a pas fini de nous interroger sur le bien-fondé qui a présidé à de telles mesures...

Comment pouvions-nous être entassés dans des métros, des bus ou des grandes surfaces, et dans le même temps, ne pas aller dans des petits commerces ou des salles de spectacles ayant des mesures de prévention bien plus rigoureuses ?

Comment ne pas voir dans toutes ces mesures sans aménagement et sans nuance une forme d’infantilisation à l’égard du peuple français, pourtant globalement très respectueux de toutes les règles sanitaires imposées depuis plus de 10 mois. Mais peut-il en être autrement au regard d’un système politique qui érige l’Homme providentiel comme modèle pour le poste de Président de la République ? Au risque de se prendre pour Jupiter dans l’exercice du pouvoir ...

Parce que cette crise sanitaire ne sera sûrement pas une séquence isolée au regard du drame climatique qui se joue depuis désormais plusieurs décennies, il est de notre devoir de porter un regard critique sur les règles de vie qui nous sont imposées.

Le monde de la culture, du sport amateur et les populations en précarité économique ont été parmi les grands oubliés de toutes les mesures et moyens engagés par l’état pour « amortir » les effets de cette crise sur la population.
Au final, si toutes ces mesures, même celles qui manquent de cohérence, sont respectées par nous tous, c’est dans une perspective de solidarité avec les personnes vulnérables et notamment les personnes âgées. Nous nous réjouissons de cette solidarité inter-générationnelle qui démontre les ressorts profondément humanistes de la société française.

Il faut désormais que notre pays développe cette même solidarité auprès d’une autre partie de la population : celle qui a eu 18 ans en 2020.

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