Les Beaumontois n’ont pas ... la mémoire courte
jeudi 1er février 2001, par
Janvier 1997 : le projet de pénétrante dont il est question depuis longtemps fait l’objet d’une présentation publique de deux semaines au Centre Associatif. Pour les Beaumontois, c’est un véritable coup de massue. Le gigantisme de l’opération (une emprise correspondant en plus petit à celle du périphérique parisien !), l’impression que tout est bouclé, le soutien de la municipalité en place, laissent penser que les dés sont jetés, alors même qu’un peu partout en France on commence à s’interroger sur le “tout automobile”, sur la pollution atmosphérique et les nuisances induites, sur les alternatives qui favoriseraient les transports en commun (tramway).
IDÉES Pour Beaumont réagit aussitôt en menant une très large information qui renverse la situation : les craintes osent s’exprimer, l’opposition s’organise, et, finalement, la pression est telle que le projet prend du plomb dans l’aile. Nous poursuivons notre travail, par une réunion publique (plus de 100 participants), en argumentant, en rencontrant tous les élus de l’agglomération et, enfin, en adressant aux “décideurs” un dossier très élaboré (et remarqué de tous par son sérieux). Le pire a été évité et le projet initial a été retiré. Les concepteurs devront revoir leur copie.
Nous continuerons à être vigilants dans l’intérêt de la collectivité et de nos concitoyens. Nous restons fermes sur nos propositions : s’il s’avère bien nécessaire de désengorger les axes saturés comme la rue Alexandre Varenne, l’avenue du Maréchal Leclerc ou l’avenue du Parc, cela ne se fera que par une voirie enterrée, en deux fois une voie, interdite aux poids lourds, avec un traitement de surface en voies piétonnes et cyclables, et intégration des transports en commun. La connexion avec le futur tramway s’avère indispensable dans un projet cohérent d’agglomération.