Au départ : non-respect de la loi par Sarkozy

Lors de la campagne présidentielle, l’ancien Président de la République a gaillardement confondu les dépenses liées à son rôle de Président et ses interventions en qualité de candidat. Ainsi, nombre de dépenses ont été financées sur des fonds d’Etat alors qu’elles correspondaient à des dépenses de campagne.

Une décision du Conseil constitutionnel

Par cette décision, le Conseil constitutionnel exige le versement d’une somme de 11 millions d’euros pour sanctionner cette dérive inadmissible.
Aussitôt, l’UMP lance une collecte et en quelques mois obtient la somme due. Elle en tire même gloriole alors qu’il s’agit seulement de respecter une décision de justice. Pas de quoi être spécialement fier...

Résultat : ce sont nos impôts qui sont pénalisés

En effet, en application d’une disposition fiscale, les 2/3 des 11 millions feront l’objet de remise fiscale aux « généreux donateurs ».
Ainsi, alors même que l’UMP dénonce la pression fiscale, elle y contribue sans vergogne à hauteur de plus de 7 millions d’euros (exactement : 7,26 millions d’Euros).

Ces chiffres sont rarement communiqués. De même, il faut savoir que N. Sarkozy facture entre 75 000 et 100 000 Euros ses conférences aux organismes financiers (banques internationales) qui le sponsorisent, soit en 1 heure l’équivalent de 5 SMIC annuels tout compris.

Alors, que les crocodiles UMP, nationaux ou locaux, ravalent leurs larmes, gardent un peu de décence et cessent d’injurier le bon sens de nos concitoyens.