Portrait de Pierre Cassan
vendredi 1er décembre 2000, par
PolitiqueAssociation IDÉESQuestion : Votre place sur la liste sera importante. Pourquoi vous intéressez-vous à la vie locale ?
Pierre Cassan : Cela me paraît normal. Originaire du Sud-ouest, comme le prouve mon accent, je me suis vite attaché à l’Auvergne et à Beaumont et je vis ici depuis 20 ans. Cette commune offre des richesses insoupçonnées, pas toujours valorisées à ce jour.
Q : Qu’entendez-vous par là ?
PC : Je pense par exemple à l’urbanisation menée sans souci de préservation d’espaces verts. En outre, les Beaumontois sont souvent tenus à l’écart de la vie locale : pas de concertation ni de réelle information, pas de réponses à leurs questions. Ils méritent mieux ! Au passage, je tire mon chapeau aux bénévoles associatifs qui travaillent beaucoup, en étant peu soutenus et rarement aidés.
Q : La politique peut-elle arranger les choses ?
PC : Oui, si politique veut dire s’intéresser à la vie de la cité. Je ne crois pas aux réponses toutes faites, aux solutions parachutées par les appareils politiques. Je me méfie de la politique “politicienne” où les ambitions électorales et les jeux de pouvoir éclipsent l’intérêt général. Pour l’action locale, je préfère les convictions sincères, adaptées au terrain.
Q : La liste UNION-IDÉES Pour Beaumont répond-elle à ces exigences ?
PC : J’en suis persuadé. Nous travaillons ensemble depuis 12 ans et formons une équipe solide. Ne pas être un parti institutionnalisé garantit notre force et notre liberté. Nos priorités sont claires : le social, la démocratie, le cadre de vie, l’animation sous toutes ses formes. Notre connaissance des dossiers, ni nouvelle ni artificielle repose sur le travail d’un groupe soudé présent sur le terrain, d’une pratique d’information de nos concitoyens et sur la motivation et les compétences des membres de cette liste.
Q : Un exemple concret ?
PC : Par ma fonction (chef de division à l’Office national des forêts), je travaille avec de nombreuses collectivités locales, de toutes tendances politiques. De tels contacts apprennent beaucoup, permettent de confronter des réalisations, de connaître les circuits administratifs et économiques ainsi que ceux qui les animent. J’ai ainsi acquis une expérience et un savoir-faire. Les mettre demain à la disposition de Beaumont me passionne.