Cet été encore, avec les tensions sur nos ressources en eau et l’Artière à sec, nous constatons l’impact évident du changement climatique sur notre territoire. Concernés aussi, les jardiniers Beaumontois n’ont pu assurer normalement l’irrigation de leurs jardins pour une production vivrière avec l’assèchement des puits et de la rase du Bray à la suite des travaux du Collecteur Sud. Nous espérons que tous les acteurs du cycle de l’eau métropolitain trouvent rapidement une solution.

L’eau est un bien commun dont la gestion relève de la métropole mais les communes peuvent aussi agir pour passer à la vitesse supérieure sur ce dossier. Les propositions faites par la majorité : aide à l’installation de récupérateurs d’eau et de mousseurs sont une avancée malheureusement largement insuffisante. Dans la vallée de l’Artière et la zone maraichère, le partage de l’eau, en été, ainsi que de bonnes pratiques maraîchères pourraient faire l’objet d’une concertation entre les Beaumontois, la ville et la Métropole. Ce type de problématiques est bien mieux résolu en associant les usagers dans une vraie démarche participative. Dans le cadre d’une approche plus globale de lutte contre le changement climatique, le futur PLU Intercommunal est un levier pour préserver et valoriser la ressource en eau : multiplier les îlots de fraîcheur en réintroduisant la nature en ville, désimperméabiliser les sols, préserver le cycle naturel de l’eau, imposer des récupérateurs d’eau de pluie sur toutes les constructions neuves ou en cas de rénovation lourde, l’équipement systématique des bâtiments publics.

La protection des populations vis-à-vis du réchauffement climatique est de la responsabilité des élus. Il est temps d’associer la population pour aboutir à un « plan eau » au niveau communal et métropolitain qui prenne en compte au plus près les spécificités de notre commune.