Rejet du système et injustice sociale
Parole aux élus communistes du groupe
lundi 11 avril 2011, par
PolitiqueBeaucoup de nos concitoyens expriment leur rejet du système et des injustices sociales : coût de l’énergie (GDF + 5 %), de l’alimentation (+ 20 à 30 %), du logement, chômage et insécurité, salaires. Salaires : pour Jean-
Claude Trichet, président de la banque centrale européenne, augmenter les salaires serait « la dernière bêtise à faire ». Les salariés de SANSAC-COSAC qui d’Arcueil à Clermont-Ferrand viennent de faire grève une semaine ne sont sûrement pas de cet avis !
La réforme des collectivités inquiète également avec la crainte d’une diminution des services publics de proximité. Appréhensions là aussi justifiées, alors que les services publics sont garants de l’égal traitement des citoyens et de leur sécurité. Et à nouveau au mois de mars pour les collèges, la poste, la justice et la santé les rues se sont remplies de manifestants.
Symptôme majeur de la crise politique, l’abstention a caractérise les deux tours de scrutin des can- tonales. C’est, plus que du désintérêt, l’expression d’un écart grandissant entre les aspirations de nos concitoyens et les politiques menées par le gouvernement et certaines collectivités territoriales.
Avec le score historiquement bas de l’UMP — qui avait réussi jusque-là à fédérer toutes les droites — le pouvoir est sanctionné. Il pourrait même l’être doublement lors des élections sénatoriales de septembre 2011, les grands électeurs de gauche étant maintenant plus nombreux.
Le Front de Gauche a participé de façon décisive à l’amplification du résultat de la gauche aux élections cantonales Il est incontestablement nationalement la deuxième force de gauche aujourd’hui : une information « bizarrement » absente des commentaires, car trop dérangeante pour tous ceux qui rêvent de désespérer encore plus les gens. Le défi pour les élus communistes et républicains que nous sommes est donc bien de contribuer aux luttes contre la crise pour mieux vivre et raviver l’espoir.